Collection Homme - Femme. LInterview Impossible Ou La Chance Du Débutant (1/3)
Cette histoire, cest lhistoire de ma vie dans les années 70 quand jai fini mon service militaire encore obligatoire dans la marine.
Pas de famille, pas de piston donc douze mois sous les daux.
Parisien avant dêtre incorporé, cest à Hourtin que jai fait mes classes avant dêtre affecté au caisson de sécurité de la base des sous-marins de Toulon.
Aucune connaissance dans les systèmes dincendies, mais la chance de me retrouver avec un second-maître ayant fait lécole de sécurité des sous-offs de Cherbourg.
Par chance, comme moi, il était aussi parisien.
LEst pour lui, Sud de Paris pour moi.
Dans la marine, ce quils appellent « les pays », est très important et nous nous sommes très bien entendu.
Jeune mariée avec Ludivine, jai même mangé chez eux les samedis et certains dimanches afin de regarder le tournoi des cinq nations en ces temps-là.
Un an pénard et un an à apprécier la quiétude de la Côte dAzur.
Javais dans lidée de devenir journaliste sur Paris aussi à quelques jours de la quille, je moffre le culot de me présenter au journal Var-Matin.
Jai eu la première chance du débutant, cet homme aimait les jeunes ayant du culot et me dit.
- Fiston, tu finis ton armée vendredi, connais-tu Raya !
- La jeune chanteuse qui a sorti deux tubes de suite, numéro un des ventes et du « Top 50 » sur Europe 1.
- Avec ces informations tu as déjà deux lignes pour le papier que nous pensons sortir à la fin du mois.
Ramène-moi cinquante lignes sur elle et je tembauche.
Jespère que tu es bon en Français, mais je verrais bien, je te relierais.
Pour taider, elle vient dacquérir une villa sur les hauteurs de Nice, gardée par trois gros bras payés par sa maison de disques.
Je toffre une ou deux lignes de plus en décrivant cette villa.
Tient, voici 2 000 francs davance sur tes frais et une carte de presse à durée limitée qui pourra te servir si le besoin sen fait sentir.
Dans ce milieu, il est facile de se faire casser la gueule par un mari jaloux ayant appelé la police.
Tu leur montreras ta carte, ça devrait les calmer.
Voilà comment jai été engagé pour faire cette pige sur Raya.
Dès le vendredi soir, jai pris la route de Nice jusquà la rue où se trouve la villa de la jeune chanteuse.
Un grand mûr impossible à franchir surtout que je suis toujours en tenue de Marin.
Mes effets personnels ont refusé de sagrandir après cette année ou en plus de mon travail au caisson de sécurité, jai fait énormément de sport.
Je fais le tour du quartier, une ruelle sur le côté.
Je vais être obligé de trouver des éléments indirects pour monter mon article.
Mais ou trouver ces éléments !
Je me démène dans les boutiques, même les bars.
Raya, inconnu au bataillon, cent pour cent des gens que jarrive à faire parler la connaissent autre quà la télé.
Cette jolie blonde vit recluse, sortant simplement dans une voiture aux glaces teintées pour se rendre à ses rendez-vous.
Afin de faire des économies, je dors dans ma vieille 4 L héritage de mon grand-père à la mort de mon père avant mon armée et qui est restée, la plupart du temps sur le parking de larsenal de Toulon.
Si vieille que lorsque je décide de retourner à Toulon pour écrire un article disant la protection de cette jeune femme, je tombe en panne, arrivant juste à me garer sur un emplacement de parking.
Il est trop tard pour chercher un garage aussi, je minstalle à larrière de cette poubelle ou jai enlevé le siège arrière et me permettant de dormir dans une vieille couverture.
Quelle heure est-il quand une lumière clignotante me réveille.
23 heures 10, cest un club privé qui a dû ouvrir qui méclaire.
Je sors de ma voiture, et je mapproche.
- Alors la marine, on entre boire un verre, la musique est sympa et il y a quelques jolies filles qui viennent darriver.
Jai soif, sur les 2 000 francs juste un sandwich et un plein dessence dépensés.
Jentre.
Une fois mes yeux habitués à la lumière rouge, je vois un bar et deux couples semblant être ensemble buvant une coupe de champagne.
Au bar, une jeune femme brune dans un tailleur me montrant de magnifiques cuisses.
Un homme se lève dun sofa et lui parle.
Elle le recadre, il séclipse.
Je devrais me dire que je vais, moi aussi prendre une veste, mais la peur et le danger sont liés alors je mapproche.
- Je peux masseoir !
Elle me toise de ses yeux bleus.
Une brune aux yeux bleus, rare, mais magnifique.
- Je suis loin dêtre propriétaire de ce tabouret, il est libre, vous pouvez-vous assoir.
Jai un instant limpression que jai déjà vu cette jeune femme.
- Une bière sil vous plait.
- Mettez une bière à ce jeune marin, je lui offre, jai des difficultés à boire seule.
Jai envie de lui parler du gars quelle a rembarré, mais cest à ce moment que sous une perruque, je suis en présence de Raya, celle dont je dois faire un papier.
La chance du débutant.
Nous engageons la conversation, jévite de lui dire que la marine pour moi cest fini.
Je lui paye un verre, de son côté, elle évite de me dire qui elle est.
Sa main sur ma cuisse, ses yeux dans mes yeux, mon bachi sur sa tête ou il est marqué « Base des sous-marins ».
- Que fais-tu ce soir, ou vas-tu dormir ?
- Dans ma voiture.
- Suis-moi, la mienne est devant.
Les portes closes quand je suis passé autour de la propriété, elle les oublie et va jusquà limpasse où elle sengage.
Des portes souvrent quand elle appuie sur un bouton de télécommande.
Elle se gare sur larrière de la villa.
Elle me fait entrer dans un salon.
Une servante vient lui servir un whisky et mapporte une bière avant de séclipser.
Nous nous asseyons dans un grand canapé blanc.
Sa bouche vient chercher ma bouche.
La jeune chanteuse a envie de se faire un jeune marin.
Avant la marine, jai eu quelques maîtresses dont Olga, une Russe dune cinquantaine dannées qui sest attachée à faire de moi un très bon amant.
Au début, jétais un chien fou, je me suis calmé et je cherche à ce que ce soit la femme qui ait son plaisir avant moi.
Elle a enlevé sa perruque sans me dire qui elle est.
Je me garde bien de lui dire que je lai reconnu, je soulève sa jupe, je lui ôte sa petite culotte.
Un cunnilingus, Olga ma toujours fait commencer par un cunnilingus, je sais trouver leur clito et faire dégouliner leur cyprine.
Raya pose ses mains sur ma tête, pour que ma langue aille plus loin en elle.
Je suis satisfait, les lignes de mon article suivent les lignes de mon article.
Quand elle pousse de grands cris de jouissances, je sais mon but presque atteint, surtout quand elle me regarde avec des yeux jamais vus avec aucune de mes maîtresses.
Je me love jusquà elle, évitant de lécraser, sa chatte ruisselante aspire mon sexe comme si tous les deux étaient aimantées.
Trois fois je la fais repartir avant quelle me prenne la main pour mentraîner vers sa chambre au premier étage.
La chambre et le lit sont à la taille de cette maison blanche.
Le lit surtout, plus de deux mètres de large.
Si je la perds, jaurai du mal à la retrouver.
Aussi je mattaque à ses seins qui comme le reste de son corps réagissent extraordinairement.
Elle suit du geste et de la parole toutes mes injonctions.
Aussi cest en levrette que je la fais jouir une dernière fois avant de sécrouler sur notre lit.
Quand je mendors, le grain de beauté en forme de cur sera le point dorgue de mes cinquante lignes qui contrairement à lécole dans ma jeunesse aura été loin dêtre une sinécure
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